• Enfant-héros : Julien
  • Âge : 10 ans
  • Personnalité : curieux, créatif, rêveur, impatient, spontané, têtu
  • Passions : Il adore les films de Science-fiction, surtout Star Wars.
  • Autres personnages : Sa sœur (Philippine) et son ami (Thomas).
  • Thème : Scolarité
  • Problématique : Concentration et attention en classe
  • Détails : Il est vite absorber par ce qu’il se passe en dehors de la classe et du coup il n’apprend pas bien, ses notes s’en ressentent.
  • Style d’histoire : Science-Fiction
  • Identifiant de l’histoire : 32
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Le soleil artificiel de l’Académie s’élevait lentement, simulant l’aube terrestre. Jules était déjà éveillé, n’ayant pratiquement pas dormi. Assis sur le rebord de son lit dans le dortoir des cadets de première année, il contemplait sa main qu’il ouvrait et fermait lentement.

« Je ne comprends pas ce qui s’est passé, » murmura-t-il.

Son module d’habitation était spartiate mais fonctionnel : un lit, un bureau équipé d’un terminal d’étude, et une petite fenêtre donnant sur l’anneau extérieur de l’Académie. Toma, qui partageait la chambre voisine, frappa à sa porte avant d’entrer.

« Hé, Jules! Prêt pour le cours d’astro-cartographie? »

Jules hocha la tête sans conviction, rassemblant ses affaires. L’astro-cartographie était normalement sa matière préférée. Aujourd’hui, cependant, il appréhendait ce cours comme tous les autres.

L’amphithéâtre d’astro-cartographie était une merveille technologique : un plafond en dôme projetait une carte tridimensionnelle de la galaxie, si détaillée qu’on pouvait zoomer jusqu’aux systèmes stellaires individuels. Normalement, Jules aurait été captivé. Mais aujourd’hui, dès que le Professeur Orion commença son cours, les orbes lumineuses réapparurent.

C’était pire que dans le Simulateur. Elles étaient plus nombreuses, plus actives, tournoyant autour de lui comme une nuée d’insectes lumineux. Jules essaya désespérément de les ignorer, se concentrant sur les explications du professeur concernant les routes spatiales récemment découvertes.

« Ces nouvelles voies à travers le secteur Antares permettent de réduire le temps de voyage de trente-sept pourcent, » expliquait Orion, manipulant la carte galactique d’un geste de la main.

Jules plissa les yeux, tentant de suivre le doigt du professeur qui traçait la route stellaire. Mais un orbe particulièrement brillant se plaça directement dans sa ligne de vision, puis se divisa en trois, puis en six plus petits, chacun dansant dans une direction différente.

« Psst, Jules, ça va? » chuchota Phi, assise à côté de lui. Sa sœur aînée avait toujours eu un instinct protecteur envers lui.

« Je… » commença Jules, mais il fut interrompu.

« Cadet Novastella, puisque cette nouvelle route semble tant vous fasciner, peut-être pourriez-vous nous expliquer les implications gravitationnelles du passage près de l’étoile binaire Centauri-B? »

Le silence tomba dans l’amphithéâtre. Jules se rendit compte que tous les yeux étaient fixés sur lui. Il ouvrit la bouche, mais réalisa qu’il n’avait pas entendu un mot des dix dernières minutes d’explication.

« Je… je ne sais pas, monsieur, » admit-il finalement, le visage rougissant.

Le Professeur Orion plissa les yeux. « Votre distraction n’est pas seulement préjudiciable à votre apprentissage, Cadet, mais elle perturbe mon cours. Veuillez vous concentrer ou quitter cette salle. »

Les orbes semblèrent pulser plus intensément, comme si elles se délectaient de son embarras. Jules baissa la tête, sentant une boule se former dans sa gorge.

Après le cours, dans le couloir tubulaire qui menait à la cafétéria, Phi rattrapa son frère. Ses yeux noisette exprimaient une inquiétude sincère.

« Jules, qu’est-ce qui se passe? Ce n’est pas ton genre d’être dans la lune comme ça. »

« Je ne sais pas, » répondit-il, frustré. « C’est comme si… quelque chose me distrayait constamment. »

« Quelque chose? » interrogea Phi, fronçant les sourcils.

Jules hésita. Devait-il parler des orbes? Et si elle le prenait pour un fou?

Leur conversation fut interrompue par une annonce retentissant dans les haut-parleurs du couloir: « Tous les cadets de première année sont attendus au Simulateur principal pour un exercice de navigation d’urgence. Présence obligatoire. »

Le sang de Jules se glaça. Un autre test? Si vite après son échec?

Dans le Simulateur, les cadets furent répartis par équipes de trois. Par chance, Jules se retrouva avec Toma et un autre cadet nommé Vik. Le scénario était simple mais exigeant : piloter un vaisseau de secours à travers une tempête ionique pour sauver un équipage en détresse.

Jules s’installa aux commandes, déterminé à se racheter. Les premières minutes se déroulèrent sans incident. Puis, comme surgies de nulle part, les orbes réapparurent, plus nombreuses et plus agressives que jamais.

Elles tourbillonnaient autour de sa tête, se multipliaient devant ses yeux, bloquant sa vision du tableau de bord. L’une d’elles, plus grande que les autres, prit une forme presque humanoïde pendant une fraction de seconde, avec ce qui ressemblait à un sourire moqueur.

« Jules! Qu’est-ce que tu fais?! » cria Toma, voyant le vaisseau dévier dangereusement de sa trajectoire.

Jules ne répondait plus. Les orbes avaient complètement envahi son champ de vision, formant un tourbillon hypnotique. Il se sentait comme aspiré par ce vortex lumineux, incapable de s’en détacher.

C’est Toma qui prit les commandes, poussant Jules de côté pour redresser le vaisseau juste à temps. L’exercice fut interrompu, et les lumières du Simulateur se rallumèrent brutalement.

Le Lieutenant Superviseur s’approcha, son visage exprimant plus d’inquiétude que de colère. « Cadet Novastella, que s’est-il passé? »

Jules, encore étourdi, murmura: « Les lumières… elles étaient partout… »

« Quelles lumières? » demanda le Lieutenant, regardant autour de lui avec confusion.

C’est à ce moment que Jules réalisa: il était le seul à les voir. Cette prise de conscience le frappa comme un coup en pleine poitrine. Était-il en train de perdre l’esprit?

Plus tard, dans un coin isolé du jardin hydroponique de l’Académie où les cadets venaient parfois se détendre, Jules confia enfin à Phi et Toma ce qu’il voyait.

« Des orbes lumineux? Qui bougent et se multiplient? » répéta Toma, incrédule mais préoccupé pour son ami.

Phi, quant à elle, resta silencieuse un moment avant de dire: « Je ne pense pas que tu sois fou, Jules. Il y a peut-être une explication. »

« Comme quoi? » demanda Jules, désespéré.

« Je ne sais pas encore, » admit-elle. « Mais nous allons découvrir ce qui se passe. Ensemble. »

Alors qu’ils parlaient, un orbe particulièrement lumineux flottait au-dessus d’eux, invisible à Phi et Toma. Il prit brièvement une forme plus définie – celle d’une créature éthérée aux multiples tentacules de lumière, observant le trio avec ce qui semblait être de l’intérêt. Puis il se dispersa en une myriade de petites lumières qui s’évanouirent dans l’air.

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The image is visually striking with a futuristic space theme, which can be intriguing for children who enjoy science fiction. However, it lacks bright, playful colors and warm, inviting characters that typically appeal to younger children.

 

L’aventure continue !

The cover showcases a high level of artistic quality with detailed sci-fi elements, appealing to older children. The colors are balanced, though the metallic tones dominate over the bright, cheerful ones. The characters are well-designed but appear serious rather than joyful.

Identifiant de l’histoire : 32